Depuis quelques années, évaluer la qualité de vie des personnes âgées semble susciter beaucoup d’intérêt. Aussi bien chez les professionnels du secteur sanitaire que du secteur social. En réalité, elle représente l’élément justifiant la bonne santé et la faculté à pouvoir bénéficier pleinement de la vie. Il urge donc aux professionnels de santé d’en tenir compte pour établir les objectifs de soins comme étant un guide. Ci-dessous l’essentiel à savoir sur la qualité de vie de la personne âgée et sur les outils d’évaluation.
Qualité de vie et personne âgée : définition
La qualité de vie ou QDV relève essentiellement du domaine de la santé sur les plans sociaux, psychologiques et physiques. En effet, la QDV est appréciable selon de point de vue de la personne âgée. Qu’il s’agisse de sa manière à concevoir son existence ou encore de ses croyances.
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Autrement dit, la QDV ne prend en compte que l’individu lui-même et l’idée qu’il a de sa propre santé. On peut sans se tromper, relier la définition de la QDV à celle que propose l’OMS en 1948 à la santé. Pour l’OMS, la santé représente cet état exempt de maladie et de bien-être mental, physique et social.
Par conséquent, on ne saurait comparer la qualité de vie au status fonctionnel. La raison, c’est que ce dernier reste plus centré sur le côté physique. C’est-à-dire, la faculté qu’a l’individu de réaliser avec ou sans autonomie, ses tâches quotidiennes. En ce qui concerne la personne âgée, il ne suffit pas d’avoir les cheveux blancs pour en être une. Le secteur médical considère une personne comme étant âgée que lorsque l’âge de celle-ci est supérieur à 65 ans.
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Quels outils pour évaluer la qualité de vie de la personne âgée ?
Selon le cas, les outils ou instruments destinés à évaluer la QDV peuvent varier. S’il s’agit d’une évaluation de QDV de tous les patients, ils seront génériques. Si par contre, il s’agit de mesurer des aspects particuliers auprès d’un patient souffrant d’une affection donnée, ils seront spécifiques.
En général, l’évaluation de la qualité de vie se fait grâce à un questionnaire ayant des réponses prédéterminées. Ceci aussi bien grâce à la formulation des questions que dans leur organisation. Selon la règle, le questionnaire établi doit pouvoir répondre aux propriétés relatives à la psychométrie (acceptabilité, validité, fiabilité).
Dans les années 94, il existait déjà près de 159 instruments destinés à évaluer la QDV des personnes âgées. Cependant, parmi eux, 136 n’ont pas pu servir plus d’une fois. C’est également le même constat avec ceux utilisés pour les soins intensifs en 2000. Sur un effectif de 38 instruments de mesure, 28 furent, également employés une seule fois.
Quelle QDV en général ?
Du point de vue général, la qualité de vie des personnes âgées ne cesse de diminuer. Et ce, de façon exponentielle. Grâce à une échelle visuelle (Euro-QOL), on remarque une baisse de la QDV chez les plus de 80 ans. Ceci en comparaison avec la tranche d’âge 19-29. Soit de 20 %.
En réalité, que ce soit : chez l’homme ou chez la femme, les éléments physiques de la qualité de vie s’amenuisent avec l’âge. Plus précisément à partir de 65 ans. Sur le plan mental et psychologique, ils restent les mêmes chez les hommes à 55 ans. Chez les femmes en revanche, ils se perfectionnent.
Quid de la QDV suite à un séjour en soins intensifs ?
Certes, le taux de mortalité à la suite d’un séjour en SI parait très élevé. Néanmoins, des experts ont pu démontrer que les patients après leur séjour en SI affirment gagner en autonomie. En outre, déjà après 6 mois, malgré qu’ils soient encore convalescents, ces derniers estiment, disposer d’une excellente QOL.
Les rares études ayant révélé des SF et QDV plus basses après un SI, estiment qu’il s’agit des cas spécifiques. C’est par exemple le cas des patients ayant séjourné plus de 30 jours. Ou encore, lorsqu’on emploie des outils d’évaluation de la qualité de vie sans prendre en considération le ressenti du patient.
Somme toute, après un séjour en soins intensifs, la qualité de vie parait identique à celle d’avant l’hospitalisation. Aussi, sur le plan physique, elle semble réduite alors qu’elle reste stable au niveau mental et psychique. On retient donc que la personne âgée après le SI accepte pleinement son gène physique.